L'Ordre des Démences
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 Féeriques, légendes et mythes

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feedemantia
Unseelie
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MessageSujet: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeMar 24 Juil - 11:01

Si vous aimez l'insolite, l'inexplicable, le macabre et le mystère, je suis confiante que vous trouverez ici un texte traitant du sujet qui vous intéresse
Vous pouvez raconter les légendes urbaines que vous connaissez ainsi que les differents mythes.....


Dernière édition par le Mar 24 Juil - 13:36, édité 1 fois
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feedemantia
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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeMar 24 Juil - 12:24

Les Fées



Les Fées sont des êtres fantastique, possédant une habileté et une beauté merveilleuse. Leur puissance est surnaturelle, elles peuvent revêtir différentes formes, ont le don de divination et exercent une grande influence sur les destinées humaines, ont le don de lancer des sorts, les enchantements, illusions capable d'altérer les émotions et les perceptions, et sont dotée ainsi de la capacité d'apparaître impressionnantes, terrifiantes ou invisibles. Elles sont liées aux forces de la nature (ou l'Autre Monde), et vivant en marge du monde des humains. Le signe de leur pouvoir est une baguette merveilleuse.

Les Fées sont immortelles mais assujetties à une loi qui les forcent à prendre tous les ans, pendant quelques jours, la forme d'un animal et ceci les exposent, sous cette métamorphose, à tous les hasards, même à la mort.

Ajoutons que les Fées viennent le soir, au clair de lune, danser dans les prairies écartées et elles se transportent, aussi vite que la pensée, partout où elles le souhaitent ; à cheval sur un griffon, sur un chat tacheté ou un nuage. Elles habitent dans les grottes des montagnes, dans les antres obscurs, dans les forêts profondes, dans les puits des châteaux en ruine, et parfois dans les cavernes au bord des torrents impétueux.

Les Fées mènent parfois avec les sorciers, des intrigues amoureuses ; elles se montrent tendres et fidèles mais si les conditions qu'elles ont mises dans cette aventure sont transgressées, elle disparaissent.

De nombreuses classifications ont été faites à propos du Peuple des fées. L'une des plus influente est certainement la division entre la Cour Seelie (ou parfois Cour de l'Eté ou des Lumières) et la Cour Unseelie (ou parfois Cour de l'Hiver, ou des Ténèbres, fées solitaires et se soumettent rarement à une quelconque autorité). Le therme unseelie vient du gaélique et signifie "non bénis" (seelie= "bénis").


PS: Vous pouvez décrire vôtre race
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feedemantia
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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeMar 24 Juil - 12:46

L'INITIATION PAR LA TORTURE : La terrible épreuve que subissait les guerrier Mandans.



Les Mandans étaient une tribu qui vivait en Amérique du Nord, plus précisément dans les plaines du Missouri, aux États-Unis. Ils vivaient de la chasse du bison et habitait des petites huttes de terre.

Chez les Mandans, devenir guerrier était un évènement de la plus grande importance, et pour y accéder à cette dignité suprême, le jeune homme guerrier devait présenter une endurance et un courage des plus exceptionnels. L'initiation finale se nommait « O-kee-paa » et était une cérémonie de torture rituelle d'une grande cruauté.

Pour commencer le rituel, le prétendant guerrier devait passer 4 jours sans dormir, sans boire ni manger. Ensuite, son corps était couvert de peinture de guerre, il enfilait des vêtements richement ornementés et pouvait ce présenté dans la hutte des cérémonies.

C'est à cet endroit que le chef des sorciers de la tribu lui entaillait la poitrine et les épaules avec un couteau et installaient des broches de bois sous les muscles. Le jeune guerrier avec ses plaies sanglantes était prêt à passer à la seconde étape.

Les autres sorciers attachaient alors des lanières de cuir résistantes à ces broches de bois, et le soulevait dans les airs. Pour augmenter le supplice de cette torture, ils attachaient des objets lourds à leurs jambes et ils faisaient tournoyer le corps, généralement jusqu'à l'évanouissement de l'apprenti guerrier.


On ignore combien de exactement combien de temps le jeune guerrier devait rester dans cette position, mais nous savons que certains y succombait. Cependant tout n'est pas terminé pour le futur héro, en fait, la cérémonie ne fait que commencer.

Une fois descendu sur le sol et plus ou moins rétabli, les sorciers lui remettaient une hachette avec laquelle il devait se couper lui-même le petit doigt de la main gauche. On lui attachait par la suite des cordes aux poignets et le faisait courir en rond jusqu'à ce qu'il perte totalement conscience et tombe par terre, totalement épuisé.

Un fois qu'il avait surmonté toutes les tortures, le jeune homme était nommé authentique guerrier et pouvait rentrer chez lui avec toute l'honneur qui lui était du. On ignore cependant combien de leurs guerriers ont eu à affronter cette cérémoniel, combien en sont morts reste également un mystère. D'après plusieurs historiens, cette initiation par la torture était aussi une méthode de sélection naturelle. Les plus faibles devaient mourir au cour de l'initiation alors que les plus forts dirigeraient la tribu.
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Hypogriffe
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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeMar 24 Juil - 17:11

c'est des malades!
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feedemantia
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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeMar 24 Juil - 17:31

LES DAMES BLANCHES OU GRISES



Les dames blanches, ou grises se matérialisent toujours au même endroit. Elles tirent leur nom de leur vêtement ou de la lumière qui émane d'elles. Leur identité et la raison pour laquelle elles se montrent sont souvent connues des personnes qui les voient fréquemment. Les traits légendaires ou susceptibles d'être "tirés" vers le légendaire se perçoivent clairement. L'apparition se manifeste vers minuit, heure propice aux fantômes. Les lieux d'apparition sont situés près de croisements de routes et de ponts, endroits traditionnellement choisis par les créatures surnaturelles pour se manifester (ces lieux symbolisent un "passage" entre l'Ici-bas et l'Au-delà); enfin, la "femme en blanc" correspond à une figure classique d'être fantastique du folklore européen".



Les dames blanches sont présentes dans la majorité des folklore de partout dans le monde. Elles représentent généralement un esprit en peine, une âme triste, errant le lieu sur le lieu d'un drame et ce, jusqu'au jugement dernier. Vous trouverez sur cette page plusieurs contes et légendes au sujet des dames blanches.

Je vais relater trois histoires liées à celles-ci ( mais si vous en connaissez d'autre, je me ferais un plaisir à les connaitre ):

• La dame blanche de Montmorency
• Palavas, le 20 mai 1981
• Légende Briançonnaise




La dame blanche de Montmorency (1759) - Québec

Main dans la main, Mathilde et Louis marchaient au bord de la rivière Montmorency dont ils connaissaient tous les méandres. Après les durs travaux du jour, ils se rendaient parfois jusqu'en haut du grand sault, là où on voit toute l'île d'Orléans qui ressemble à un gros poisson couché au milieu du fleuve. Ils faisaient mille projets et leur coeur débordait d'amour. Mathilde refusait de décrire la robe blanche qu'elle avait cousue pour le grand jour. Louis ne la verrait que le matin des noces !

Voici qu'un matin de juillet, dans toutes les paroisses de la côte, les curés avaient réuni les familles et lancé :

- Partez ! Emmenez bêtes et provisions ! Terrez-vous au fond des bois ! Les Anglais sont là !

Seuls demeuraient sur les bords du fleuve Saint-Laurent les hommes, jeunes et vieux, qui s'étaient engagés dans les milices pour défendre leurs biens jusqu'au dernier souffle. Non, les Anglais venant de l'ouest ne franchiraient pas la rivière ! Mathilde Robin aurait bien voulu camper avec les miliciens. Elle aurait tout accepté pour être auprès de Louis ! Mais la guerre est l'affaire des hommes, elle le savait.


Réfugiée dans les bois avec sa famille, elle languissait. À chaque fois qu'arrivait un nouveau venu parmi les tentes, elle posait toujours la même question :

- Avez-vous vu Louis Tessier ? Sa compagnie est-elle sur les battures ?

Puis, un jour, un milicien arriva avec quelques Indiens et un blessé qu'il confia aux femmes.

- Les Habits rouges ont attaqué les redoutes, dit-il, hors d'haleine, et ils ont tenté de gravir les falaises et de franchir les gués. Mais nos troupes les attendaient derrière les fascines et elles ont empêché leur avance.

La bataille de Montmorency se terminait par une brillante victoire des Français. Dans le bois, tout le monde attendait des nouvelles. Quelques soldats et miliciens essoufflés et trempés vinrent rassurer leurs parents. Mathilde eut beau attendre et attendre encore, Louis ne vint pas au campement dans le bois. Alors, n'y tenant plus, elle quitta les autres sous la pluie et se dirigea en hâte vers la rivière. Elle se mit à courir sur les rochers sans se soucier des ronces qui déchiraient son mantelet et son jupon . Bientôt elle arriva au premier gué. Louis Tessier ? Non, il n'était pas là. À l'autre gué, peut-être. Mathilde, haletante, continua son chemin. Au deuxième gué, on n'avait pas vu Louis. Mathilde repartit, mais là aussi, elle fut déçu, il n'était pas au troisième gué. « Il a peut-être tenté d'aller à la ferme », se dit-elle. Elle se précipita sur le sentier qui menait aux habitations. Et cette fois encore, elle ne trouva personne. Mais elle fut saisie de crainte en voyant flamber autour d'elle des granges et des maisons. Elle comprit que les Anglais avaient incendié les fermes et les granges. Elle courut à perdre haleine vers sa maison encore intacte. Elle ouvrit la porte et appela :

- Louis ! Mais seul le silence lui répondit.

Mathilde réussit à se guider dans la noirceur. À tâtons, elle ouvrit l'armoire et repéra sa robe blanche. Elle la saisit et la serra contre elle. Puis elle se dépêcha de ressortir. Elle poursuivait sa quête en répétant le nom de l'aimé. Elle arriva enfin en amont de la grande chute ; elle vit des gens et entendit des appels.

- Mathilde ! Oh ! Mathilde !

Folle d'espoir elle alla vers les voix qui montaient dans la nuit. En la voyant, les miliciens s'écartèrent et firent silence. Il était là, son Louis : il reposait sur la rive dans ses habits familiers. Mathilde l'appela doucement, attendant qu'il se lève et qu'il accoure vers elle. Mais Louis restait couché et ne donnait aucun signe de vie. Alors, elle comprit qu'elle arrivait trop tard. Elle se jeta sur son corps en hurlant sa douleur. Au bout d'un moment, elle sécha ses larmes et s'enfuit. Guidée par le bruit grandissant de l'eau qui se précipitait vers le fleuve, elle arriva juste en haut, au bord du rocher. C'était là où tant de fois elle s'était tenue avec Louis, là où toute la rivière, d'un geste majestueux, bascule dans le vide. Mathilde enfila sa robe blanche et sans hésiter un seul instant, elle ouvrit tout grand les bras et se laissa glisser dans la chute. On ne la revit plus jamais. Encore aujourd'hui, pendant les belles soirées d'automne, juste à la fin du jour, les gens de l'île d'Orléans racontent qu'ils peuvent voir distinctement une jeune femme toute vêtue de blanc errer au pied du grand sault de Montmorency. C'est le fantôme de Mathilde Robin qui, les soirs de lune, semble chercher encore dans les bouillons de la chute le corps de son bien-aimé. Et le vent apporte parfois sa plainte jusqu'à Saint-Pierre ou Sainte-Pétronille. Alors, les gens s'arrêtent et disent : - La voilà. C'est Mathilde Robin, la dame blanche.

Ce récit est adapté d'une légende orale qui circule encore sur la côte de Beaupré. La bataille à laquelle on fait référence est celle de Montmorency, qui précéda de quelques mois celle dite des « Plaines d'Abraham » (1759) où les Anglais conquirent, après tant d'efforts, la Nouvelle-France.




Palavas, le 20 mai 1981


Le 20 mai 1981, quatre jeunes montpelliérains âgés de 17 à 25 ans vers 0h30, après s'être promené sur les quais de Palavas et avoir bu un coup, aperçoivent sur le bord de la route, une auto-stoppeuse d'une cinquantaine d'années portant un imperméable ainsi qu'un foulard blancs. Ils lui proposent de l'amener jusqu'à Montpellier. Elle ne répond pas mais opine de la tête, monte à l'arrière, et s'assied entre les deux passagères. La voiture repart. La mystérieuse auto-stoppeuse ne dit toujours pas un mot. Un kilomètre après, elle s'exclame "Attention au virage, attention au virage !". Le conducteur, surpris, lève le pied, et passe le virage sans encombre. C'est alors au tour des passagères de crier : le mystérieux personnage a disparu ! La voiture roule toujours à 90 km/h, les portes fermées... D'abord abasourdis, les quatre amis décident d'aller tout raconter à la police. Qui, après avoir cru à une plaisanterie, se rend sur place, sans rien trouver ! Plusieurs convocations plus tard, la police, comme toutes les personnes qui les interrogent, concluent à la sincérité des jeunes : leurs témoignages ne se contredisent jamais, ils ne s'intéressent pas au spiritisme ni à aucun sujet de ce genre... Enfin, ils évitent tant que possible de parler de cette affaire.


Si l'affaire de Palavas a défrayé la chronique, c'est en raison de l'homogénéité des témoignages des jeunes gens. En attendant, impossible de conclure de manière définitive sur ce cas. Le mystère reste entier...




Légende Briançonnaise


La légende se situe en hiver sur la route du col du Lautaret. L'histoire raconte l'étrange aventure survenue à de nombreuses personnes au coeur de la nuit et de la tourmente : alors qu'elles étaient concentrées sur la conduite de leur véhicule, une incroyable apparition les surprenait au détour d'un virage : une dame vêtue d'une robe et d'un châle dont la blancheur immaculée rappelait celle de la neige, faisait de l'auto-stop appuyée contre une paroi glacée.Troublés et peinés par l'apparent dénuement de cet étrange fantôme, nombreux sont ceux qui lui offraient l'hospitalité dans la réconfortante chaleur de leur voiture.Son visage était entièrement dissimulé par son châle et toutes les tentatives de conversation s'avéraient vaines : le curieux personnage gardait obstinément le silence ... Les automobilistes reprenaient alors leur conduite et la nécessité de se concentrer leur faisait momentanément oublier leur passagère ...

Et le voyage se poursuivait toujours sans dommage. Arrivés à bon port, ils ne pouvaient que constater la disparition de la Dame ...Dans les auberges de la région, on raconte que la Dame Blanche du Lautaret protège les automobilistes qui la prennent à leur bord. Quant à ceux qui l'ignorent, leur voyage se poursuit au péril de leur vie. On raconte aussi que certains ont été internés en asile psychiatrique, à Laragne, pour avoir relaté cette histoire ...
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Gunthar
Tortionnaire sans coeur (ou presque)
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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeMar 24 Juil - 19:09

Gnome


Les Gnomes, personnages souvent excentriques et brillants, sont l'une des races les plus particulières du monde. Avec leur obsession du développement technologique et leur volonté de construire des merveilles d'ingénierie, c'est un miracle que les Gnomes ait pu survivre et proliférer.

Prospérant dans la techno-cité de Gnomeregan, les Gnomes partagent les ressources des montagnes forestières de Dun Morogh a vec leurs cousins Nains. Bien que les Nains d'Ironforge ont également un penchant pour la technologie, ce sont les Gnomes qui proposent les designs les plus visionnaires et qui fournissent la majorité des armes et véhicules à vapeur des Nains.

Les Gnomes ont bien servi l'Alliance pendant la Seconde Guerre, mais étrangement, ils ont refusé d'envoyer leurs guerriers durant l'invasion de la Légion Ardente. Bien que leurs inventions ont permis de renverser le combat contre la Légion, les Nains et les Humains ont été choqués par la décision des Gnomes de garder leurs troupes et pilotes.

A la fin de la guerre, l'Alliance a finalement découvert la vraie raison qui a poussé les Gnomes à prendre cette décision. Apparemment, une ancienne menace barbare a surgit des profondeurs de la terre et a envahit Gnomeregan. Sachant que la priorité de leurs alliés était de se défaire de la Légion Ardente, les Gnomes ont décidé de se débrouiller seuls. Bien qu'ils se sont battus vaillamment pour défendre leur belle cité, Gnomeregan a hélas été perdue...

Près de la moitié de la race des Gnomes a été anéanties durant la chute de Gnomeregan. Les malheureux Gnomes qui ont survécu se sont réfugiés dans la forteresse des nains d'Ironforge. Faisant de nouveau corps avec l'Alliance, les Gnomes passent aujourd'hui leur temps à élaborer des stratégies et des armes qui les aideront à reprendre leur cité ravagée et à construire un avenir plus radieux à leur peuple.
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feedemantia
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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeMar 24 Juil - 20:30

VLAD III TEPES - DRACULA - L'EMPALEUR -

Prince de Valachie
(1431 - 1476)



Devenu légendaire comme étant le comte Dracula, l'incontournable vampire, Vlad Tepes fut connu comme étant un souverain sanguinaire, qui gouvernait son peuple sous l'emprise de la terreur.


Vlad III Ţepeş (« l'Empaleur »), dit Drăculea (en roumain « fils du diable » ou « fils du dragon »), Dracula, surnommé ainsi par les chroniqueurs d'après son nom de famille (né en décembre 1431 à Schässburg/Sighişoara - mort en 1476 à Bucarest), a été prince de Valachie en 1448, puis de 1456 à 1462 et en 1476. Ce personnage est à l'origine des nombreuses histoires entourant les vampires, les morts vivants et le mythe du comte Dracula.





Son surnom

Tepeş (« l'Empaleur »), dit Drăculea (en roumain « fils du diable » ou « fils du dragon »), Dracula, surnommé ainsi par les chroniqueurs d'après son nom de famille. Vlad, issu de la famille des Basarabi, qui a donné quantité de personnages importants en Valachie, et en Transylvanie, a été prince de Valachie à quatre reprises. Le personnage du comte Dracula à inspiré de très nombreux livres et films.


Contexte:

Son surnom resté dans les chroniques occidentales, écrites bien après sa mort, est Ţepeş (« l'Empaleur » en roumain), qui signifie celui qui mène au pal, du nom de sa méthode favorite d'exécution. Les chroniqueurs turcs eux-mêmes l'ont appelé Kaziglu Bey, ce qui signifie « Le Prince Empaleur ». Ce nom n'a jamais été utilisé par les contemporains de Vlad, et on le trouve pour la première fois dans une chronique de Valachie de 1550, soit un siècle après sa mort.

Sa vie et ses actions s'inscrivent dans le contexte extrêmement mouvementé du milieu du XVe siècle pour l'Europe de l'est.


Dracula:

On l'a aussi surnommé Dracula. Ce nom est celui de sa famille, les Drăculea, issus de la dynastie des Basarab. Le premier à avoir porté ce nom est son père, Vlad II le Dragon (Vlad Dracul). En roumain, dracul se traduit directement par « le dragon » ou « le diable » (dans les langues européennes, le mot qui désigne le dragon et le mot qui est un des noms sous lequel on désigne le Diable, ont la même origine). Le blason des Draculea porte la figure d'un dragon, sorte d'animal (légendaire) totémique de la famille. Popularisé évidemment comme Dracula, qui donnera la légende du comte Dracula, le l'incontournable vampire.

Vlad Ţepeş connaît déjà une célébrité importante de son vivant, répandue surtout par les marchands saxons de Transylvanie, et par Mathias I Corvin le Juste (Matthias Corvin), le roi de Hongrie. Il est en effet connu comme étant un souverain cruel qui empale ses ennemis. Il aurait empalé dit-on des centaines de milliers d'hommes, et en particulier les négociants allemands de Transylvanie, membres de la vieille noblesse, les paysans qui se dressaient contre lui, ainsi que les prisonniers turco-ottomans. En étant plus cruel encore que ses ennemis, il permit ainsi d'insinuer le doute parmi les Turco-ottomans quant à leur supériorité guerrière.

Cette popularité s'est vraiment propagée avec la diffusion du personnage de Dracula, inventé par Bram Stoker pour son roman en 1897. Ce roman ne se base pourtant pas directement sur le règne cruel de Vlad Ţepeş. C'est une fiction censée se dérouler en Transylvanie et au Royaume-Uni au XIXe siècle. Néanmoins, en raison de son règne sanglant, Vlad Ţepeş Dracula a été immortalisé par Stoker sous la forme d'un vampire assoiffé de sang. L'image de la Transylvanie, par le biais de Vlad Ţepeş, est maintenant associée pour longtemps au comte vampire Dracula, dont le nom est celui du Diable.


Origine de la légende:

- Vlad Ţepeş serait un monstre modèle de cruauté. Vlad est une brute qui aime répandre le sang, le feu, la mort partout (on prétend même qu'il boirait le sang de ses victimes, qu'il « sauce » son pain avec !), qui tue tous ceux qui se mettent en travers de sa route, en leur réservant des morts atroces, dont celle du pal : on enfonce un pieu, si possible par l'anus pour les hommes ou par le vagin chez les femmes, et on le fait ressortir par la bouche, puis on laisse le pal sur lequel la victime pourrit pendant des jours à la vue de tous. Ses victimes se comptent en milliers, en dizaines ou en centaines de milliers selon certaines sources.



- Vlad Ţepeş est un chef qui utilise la terreur pour se faire respecter de ses ennemis. Vlad était un adversaire redoutable, et respectable. Il était autoritaire mais juste, qui utilisé toutes les méthodes pour consolider un pouvoir central, et pour faire régner l'ordre sur ses territoires.



Inflexible et droit :

Il est inflexible lorsqu'il s'agit d'honnêteté et l'ordre. La plus petite infraction, du mensonge jusqu'au crime, pouvait être punie du pal. En fait, Dracula connaissait les vertus pédagogiques de la terreur. Sûr de l'efficacité de sa loi, Vlad Dracul place un jour une coupe en or en plein milieu de la place centrale de Târgovişte. Les voyageurs assoiffés auront le droit de se servir de la coupe mais elle doit rester en place. Selon les sources historiques, celle-ci ne fut jamais dérobée, et resta pratiquement inutilisée tout le temps du règne de Vlad.

Il dirige aussi sa vengeance contre les boyards responsables de la mort de son père et de son frère Mircea. Le dimanche de Pâques 1459, il arrête toutes les familles de boyards qui faisaient la fête à la cour princière. Après avoir mis au pal les plus vieux, il oblige le reste à marcher jusqu'à la ville de Poenari. La route fait une centaine de kilomètres, et est difficile. Il ne permet pas aux survivants de se reposer à leur arrivée, il leur ordonne immédiatement de construire une forteresse sur les ruines d'un ancien avant-poste, avec vue sur l'Argeş . Beaucoup meurent. Vlad Dracul crée une nouvelle noblesse parmi ses paysans, et réussit à se faire construire rapidement une forteresse avec l'ancienne. Cette forteresse est identifiée aujourd'hui comme le Château de Bran.



La punition du pal:

Vlad Ţepeş demeure connu pour ses techniques de punition brutales ; selon les dires des boyards Saxons de Transylvanie, il ordonne que les punis soient écorchés, bouillis, décapités, rendus aveugles, étranglés, pendus, brûlés, frits, cloués, enterrés vivants, etc. Il aime couper le nez de ses victimes, les oreilles, les organes génitaux, et la langue. Mais sa méthode favorite est la mise au pal, d'où son surnom d'Empaleur.

Il applique cette technique en 1457, en 1459 et en 1460 contre les commerçants de Transylvanie qui se rebellent contre ses lois.

Le pal est une forme d'exécution se rapprochant de l'empalement, dont les premières représentations viennent d'Assyrie ; elle est utilisée en Roumanie, dans l'Empire ottoman, en Perse, en Siam ainsi qu'en Europe où elle est utilisée pour supplicier les homosexuels, ainsi que par l'inquisition pour supplicier les hérétiques et les convertis à une autre foi. Napoléon Bonaparte l'utilise au cours de la campagne d'Égypte. L'empalement permet d'exécuter un nombre important de personnes en un espace restreint et sans nécessiter un matériel complexe.

La méthode employée par Vlad III voulait qu'on enfonce le pal dans l'anus du condamné, avant de le planter en terre. La cruauté du supplice était modulée par le degré d'acuité de la pointe, la taille du pieu, et la profondeur à laquelle on l'enfonçait. le plus fréquemment, la pointe entrant dans le corps était arrondie afin de repousser les chairs sans les léser, afin que le supplice dure le plus longtemps possible. Elle ressortait par le thorax, par les épaules, ou par la bouche, en fonction de la direction donnée. Le but était d'apporter une frayeur maximale aux assistants.



La fin tragique :

En 1476, Vlad est reconnu à nouveau comme prince de Valachie, mais il ne se réjouit que peu de temps de son troisième règne. Il est assassiné à la fin du mois de décembre 1476 à Bucarest. Le corps de Vlad Ţepeş est décapité et sa tête envoyée au sultan, qui la pique sur un pieu comme preuve qu'il est bien mort. Vlad Ţepeş est enterré au monastère de Snagov, sur une île proche de Bucarest. Selon l'historien réputé Constantin Rezachevici, ce tombeau pourrait être situé sur la localité du monastère de Comana (Constantin Rezachevici „Unde a fost mormântul lui Vlad Tepes?“ (II), Magazin Istoric, nr.3, 2002, p.41).

Des études récentes ont montré que le « tombeau » de Vlad Ţepeş au monastère de Snagov ne contient que quelques ossements de chevaux, datés du néolithique, et ne correspondent pas aux vrais restes du prince valaque.


Anecdotes:


Autodafé des incapables

Vlad se préoccupe aussi beaucoup du fait que tous les valaques doivent travailler et être productifs pour la communauté. Il n'aime pas voir les pauvres, les vagabonds, les mendiants et les voleurs. On raconte qu'un jour il invite tous les pauvres et les malades de Valachie à la cour princière pour un banquet d'honneur. Quand ceux-ci ont mangé et bu, ils leur demande s'ils désirent ne plus jamais être pauvres. Ils répondent que oui. Alors il ordonna que l'on ferme les portes de la salle, et qu'on y mette le feu. Personne ne survécut.


Les deux moines

Une autre histoire concerne deux moines en visite en Valachie au château de Vlad. Les moines connaissaient la réputation de cruauté de Vlad, et quand Vlad leur demande leur avis sur sa façon de régner, le premier ment, en disant que Vlad est dur mais juste, parce qu'il est prince ; le second dit la vérité en condamnant ouvertement les méthodes sacrilèges de Vlad. Les récits se perdent en conjecture pour connaître celui des deux moines qui fut mis au pal.


Humour noir

Tout sombre qu'il soit, on attribue à Vlad un certain humour cynique : l'histoire raconte qu'un jour, indisposé par l'odeur des suppliciés, un jeune noble s'en plaint au prince. Il le fit empaler, mais plus haut que ses prédécesseurs.



La légende contemporaine de Dracula:

On ne sait pas exactement pourquoi Bram Stoker a pris comme modèle pour son personnage de fiction le prince de Valachie du XVe siècle. Quelques-uns ont proposé l'idée que Stoker aurait rencontré un professeur hongrois de l'Université de Budapest, Arminius Vambery (Hermann Vamberger) , et il est possible qu'il ait pu avoir des informations sur Vlad Ţepeş. En outre, le fait que le Dr. Abraham Van Helsing mentionne son ami Arminius dans le roman de 1897 comme source de ses connaissances sur Vlad Ţepeş semble être en faveur de cette hypothèse. De même, il faudrait se souvenir que le seul lien réel entre le Vlad Ţepeş historique (1431-1476) et le mythe littéraire moderne du vampire est le livre de Stoker ; Bram Stoker s'est servi des sources populaires, de détails historiques et de quelques expériences de sa vie personnelle pour donner la vie à une créature complexe. D'autre part, il est bon de mentionner que les adversaires politiques principaux de Vlad - les Saxons de Transylvanie - se sont servi du sens de diable du mot roumain drac pour jeter le discrédit sur la réputation du prince. En effet, ils auraient pu associer les deux sens du mot roumain, dragon et diable pour expliquer une relation plus étroite entre Vlad Ţepeş et les vampires.
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feedemantia
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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeJeu 26 Juil - 10:55

DES ANIMAUX JUGÉS POUR LEURS CRIMES -



Il fut une époque durant laquelle les animaux devaient répondre de leurs crimes devant les tribunaux.



Si il est vrai que l'homme a toujours voulu dominer la nature, cela l'a amené à avoir des agissements plutôt inusités. Un ces agissements est celui de jugé et condamner les animaux ayant commis des crimes, généralement des meurtres. Cette coutume est aussi vieille que la bible elle-même. Dans l'Exode, il est écrit: « Si un bœuf encorne un homme et le tue, alors le boeuf sera lapidé. » Même si les animaux condamnés étaient généralement des bêtes de somme, il y a eu des procès pour plusieurs espèces animales différentes (chèvres, porcs, taupes, taons, chiens, chats, escargots...la liste est longue), voir même des insectes.

La première parution d'animaux devant les tribunaux connus date des années 800 de notre ère. Un essaim d'abeille qui avait attaqué et tué un homme fût condamné à la peine capitale par étouffement.

Quelque part en Normandie Huhuhu Huhuhu , en l'an 1394, un cochon fût jugé et pendu pour avoir dévoré un humain. La même chose se produisit en 1547 alors qu'une truie et ses enfants furent emmenés devant les tribunaux pour le même crime. Ils exécutèrent la truie mais acquittèrent les porcelets en raison de leurs très jeunes âges. Il a été dit que ce n'était pas de leurs fautes si leur mère leur avait montré le mauvais exemple. Ce genre d'accident était plus ou moins commun dans les cités médiévales où les porcs erraient en liberté. Certains d'entre eux pouvaient s'attaquer à des jeunes enfants.

Cependant, les crimes n'étaient pas toujours aussi graves. En 1471, un coq fût condamné à la peine capitale pour avoir pondu un oeuf, ce qui démontrait un grave mépris envers Dieu et sa création. Après avoir été condamné à mort, le poulet en question fût brûlé.

Un jugement particulièrement original fût rendu en 1519 contre des taupes qui avaient ruinées une récolte parce qu'elles avaient creusées tellement de tunnels que l'herbe ne pouvait plus pousser dans ce champ. Les taupes furent condamnées à contumace dans l'exil. Mais la cour accorda un sauf-conduit en allouant 14 jours de délai supplémentaire aux taupes qui avaient des enfants et celles jeune en âge.

Tout cela peut sembler bien étonnant, mais ce n'est que la pointe de l'iceberg. En effet, les tribunaux pour animaux suivaient les mêmes lois que ceux que la population connaissait à l'époque. Ainsi, il pouvait compter sur la présence d'un avocat pour les représenter et faire valoir leurs droits. Certain avocat devinrent célèbres à défendre des animaux. En 1499, l'un d'eux défendit les intérêts d'un ours qui avait semé la pagaille dans plusieurs villages. Il le vît libéré en réclamant le droit de l'ours d'être jugé par ses pairs... soit, les autres ours. L'histoire ne nous dit cependant pas si ses amis ours lui ont fait ce procès (...).

Une anecdote que je trouve personnellement très amusante est celle des chenilles italiennes de 1669. Elles avaient été forcées de comparaître pour destruction volontaire de propriété publique. Un papier de notification fût donc cloué sur un arbre de cinq paroisses différentes. Il était clairement indiqué que les chenilles étaient libres d'habiter la forêt et de jouir de leur liberté, mais elles ne devaient pas nuire à l'homme. Aux États-Unis, des gens envoyaient des lettres aux rats habitant leurs demeures. Ces messages très polis les priaient de bien vouloir quitter les lieux. En 1906, deux frères et leur chien furent accusés de meurtre. Les hommes ont purgés une sentence à vie et le chien fut exécuté. En 1974, en Libye, un chien coupable d'avoir mordu un homme fut condamné à un mois de prison au pain et à l'eau. Le chien fut ensuite libéré car justice avait été faite.

Un autre de ces avocats, un français du nom de Bartholomée Chasse-née, devint célèbre en plaidant la cause d'un groupe de rats. Croyez le ou non, ces rats qui avaient dévastés une culture d'orge, ne s'étaient pas présenter à leur propre procès. Leur avocat contesta la citation à comparaître, sous prétexte que l'accusation ne l'avait pas présentée à tous les rats de la région. Ils réclamèrent donc que les rats comparaissent un autre jour, chose qu'ils ne firent pas davantage. Chasse-née déclara donc que les chats des plaignants étaient les responsables car ils empêchaient les rats de se rentre au tribunal en leur faisant peur. Il demanda ensuite à ce que les plaignants garantissent la sauvegarde des rats sur leurs terrains, ce qu'ils refusèrent et l'affaire fût classé.

Tout cela peut sembler invraisemblable ou complètement imbécile, mais les choses vont encore plus loin. En effet, des animaux ont même comparu aux tribunaux comme témoins. En effet, en Savoie au cour du XVIIe siècle, ont croyait que Dieu accorderai le pouvoir de parler aux animaux plutôt que de laisser un criminel échapper à la justice. Évidemment, ils pouvaient aussi observer la réaction de l'animal. Lorsque l'accusé disait ne pas avoir commis un crime, si son animal bronchait, c'est qu'il mentait. Si l'animal n'avait aucune réaction étrange, c'est que l'accusé disait la vérité et qu'il pouvait être libéré.

Dans la plupart des pays du monde, les animaux ne se retrouvent plus dedans les tribunaux depuis bien longtemps déjà. Les croyances ont beaucoup changés et c'est probablement pour le mieux. Évidemment, les animaux ayant mordus des humaines ou tués des animaux appartenant à un individu sont généralement exécutés, sans procès...


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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeLun 13 Aoû - 13:09

La baby-sitter hippie :

Un jeune couple avait dû faire appel à une agence de baby-sitters pour garder leur enfant car ils devaient se rendre à une soirée. La baby-sitter qui venait habituellement chez eux étant soufrante, l'agence envoya une autre jeune fille. Lorsque celle ci arriva chez le jeune couple, ceux ci furent surpris de voir que l'agence leur avait envoyé une hippie. Etant ouvert d'esprit, ils partirent donc tranquillement à leur soirée.

Un peu plus tard, la jeune femme téléphona chez elle, afin de vérifier que tout se passait bien. La jeune hippie lui répondu que tout allait très bien, qu'elle ne devait pas s'inquiéter, et qu'elle s'était réchauffé de la dinde pour souper. La jeune femme revint vers son mari après le coup de téléphone, et lui dit qu'elle voulait rentrer immédiatement. Quelque chose lui paraissait étrange, et elle ne se souvenait pas avoir acheter de la dinde.

Arrivés chez eux, le couple vit la jeune hippie assise par terre les yeux regardant dans le vide, sans doute sous l'effet d'une drogue. Ils cherchèrent après leur enfant dans toute la maison. Arrivés dans la cuisine, il trouvèrent leur enfant rôti et partiellement mangé, emballé dans de l'aluminium.


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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeLun 13 Aoû - 15:51

Ca c'est violent quand même...
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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeLun 13 Aoû - 18:46

mdr Huhuhu excellent


C'est comme les blagues du style: " qu'est-ce qui est petit, mignon avec la langue rouge?
>> un bébé en train de sucer un rasoir ^^
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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 13:12

Le chien fidèle :

Une jeune femme doit passer la nuit seule dans sa maison, elle a pour seule compagnie, son chien fidèle. Peu de temps avant de se coucher, elle entend un bulletin à la radio, qui annonce qu'un fou dangereux c'est évadé de l'asile tout proche. Pendant son sommeil, il lui semble entendre des bruits étranges provenant de la salle de bain. Elle sors une main du lit, afin de vérifier si son chien est bien à côté d'elle. Son chien lui répond par une lèche affectueuse sur la main.

Le lendemain matin, la jeune femme va dans la salle, et y trouve son chien, égorgé. Sur le miroir, il était écrit : " Les hommes aussi peuvent lécher. "
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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 13:27

lol !

c'est que ça fais presque peur ca ^^
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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 18:24

Et il n'a rien fait à la femme? :'(
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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeDim 14 Oct - 19:08

L’hydre




L’hydre est probablement une des créatures les plus intéressantes de la mythologie grecque. La légende raconte qu’elle fût tuée par Hercule (Héraclès) durant l’accomplissement de ses douze travaux.

Le monstre est décrit de façon différente selon les différents contes et mythologie. Plus récemment, il a été décrit comme ayant un corps de dragons et sept têtes. La tête centrale était la « tête intelligente » qui dirigeait le corps et qui était immortelle. Chaque fois qu’un vaillant chevalier la coupait, deux nouvelles têtes poussaient.

Dans la mythologie de la Grèce antique, cette redoutable créature habitait les royaumes aquatiques et les marais. Elle possédait un corps de chien et entre 5 et 1000 têtes. Encore une fois, la tête centrale est immortelle et fait en partie d’or. Ces têtes se régénéraient doublement lorsqu'elles étaient tranchées. De plus, l'haleine soufflée par les multiples gueules exhalait un poison radical, même durant le sommeil de l'animal. Le monstre ravageait le bétail et saccageait les récoltes...

La bataille d’Hercule et du monstre se déroula comme suit :

Ce dernier, recouvert de sa peau de lion pour se protéger des morsures, attira la bête hors de son repaire en lui décochant quelques flèches enflammées. L'Hydre apparut accompagnée d'un crabe (ou une écrevisse géante) envoyé par Héra dans le but de distraire Hercule lors du combat. Agacé par les pincements du crabe, Hercule l'écrasa du talon. Héra en fera une constellation : celle du Cancer à côté de celle du Lion.

Débordé par les multiples regénérations céphaliques, Hercule appela Iolaos, son neveu et fidèle compagnon, à la rescousse. Sur l'ordre de son oncle, il enflamma quelques arbres et utilisa des brandons afin de cautériser les moignons de cou. Quant à la tête immortelle, elle fut tranchée et enterrée encore sifflante, sous un rocher.

Hercule dépeça l'animal et en recueillit le venin pour en imprégner ses flèches. Le sang qui s'écoulait de la carcasse se déversa dans le fleuve Anigros en répandant une odeur pestilentielle. Eurysthée refusa cet exploit car Hercule avait bénéficié de l'aide de Iolaos.

Il existe cependant, encore une fois, plusieurs versions de cette histoire. Dans la première, Hercule devait assécher le marais de Lerne. Les sources qui alimentaient le marais, filtraient le sol en permanence et rendaient vains ses efforts. Le marais fut ainsi comparé à l'hydre, et les sources aux têtes renaissantes.

Dans une autre, les cités environnantes de Mycènes étaient soumises à Eurysthée, sauf une : Lerne, gouvernée par un roi du même nom. La seconde tâche d'Héraclès consista à soumettre cette ville et à détruire une citadelle nommée « Hydre » gardée jour et nuit par cinquante archers postés au sommet d'une tour. La tour fut assaillie et, à chaque fois qu'un archer était abattu, deux autres venaient le remplacer. Le roi Lerne fit appel à l'armée d'un mercenaire carien nommé Crabe dans le but de renforcer ses lignes. Héraclès fit de même avec l'aide de Iolaos, venu avec des renforts thébains. La tour fut incendiée et l'armée de Lerne anéantie.
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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeDim 14 Oct - 19:19

LA BÊTE DE CAEN
( ce n'est pas Gisur Huhuhu Huhuhu )

Aussi surnommée la Bête de Cinglais ou Bête d'Evreux, elle terrorisa le sud de Caen, en Normandie.





C’est à environ une quinzaine de kilomètre au sud du Caen, qu’une bête mystérieuse sévit dans la forêt de Cinglais. Ce monstre, que l’on décrit comme une espèce de loup roux, mais au corps davantage allongé et avec la queue pointue qu’un loup commun. L’animal semblait très rapide et avec une agilité incroyable.

La Gazette du 19 mars 1632 rapporte :

«De Caen en Normandie. Le 10 dudit mois de mars de l’an 1632. Il s’est découvert depuis un mois dans la forêt de Singlaiz entre ci et Falaise une bête sauvage qui a déjà dévoré quinze personnes. Ceux qui ont évité sa dent rapportent que la forme de cet animal farouche est pareille à celle d’un grand dogue d’une telle vitesse qu’il est impossible de l’atteindre à la course, et d’une agilité si extraordinaire qu’ils lui ont vu sauter notre rivière à quelques endroits. Aucuns l’appellent Therende. Les riverains et gardes de la forêt lui ont bien tiré de loin plusieurs coups d’arquebuse, mais sans l’avoir blessé. Car ils n’osent en approcher, même se découvrir jusqu’à ce qu’ils soient attroupés comme ils vont faire au son du tocsin; à quoi les curés des paroisses circumvoisines ont invité tous les paroissiens à ce jourd’hui, auquel on fait étant qu’il s’assemble trois mille personnes pour lui faire la huée.»

Les curés rassemblèrent donc les membres des paroisses voisines et organisaient des battues dans la forêt de Cinglais. Les chasseurs et les villageois évitent d’entrer dans la forêt, sauf lorsqu’ils sont plusieurs. Le comte de la Suze pris les choses en mains en juin 1633 en réunissant entre 5000 et 6000 hommes et organisa une gigantesque battue. Cette tentative porta fruit, une bête mystérieuse, similaire à plusieurs témoignages fut tuée, et les massacres cessèrent.

La Gazette du 17 juin rapporte la mort de la créature :

« Cette bête furieuse dont je vous écrivais l’année passée ayant depuis deux mois dévoré plus de trente personnes dans cette forêt passait pour un sortilège dans la croyance d’un chacun. Mais le Comte de la Suze ayant par ordre de notre lieutenant général assemblé le 21 de ce mois 5000 à 6000 personnes, l’a si bien poursuivi qu’au bout de trois jours elle fut tuée d’un coup d’arquebuse. Il se trouve que c’est une sorte de loup plus long, plus roux, la queue plus pointue et la croupe plus large que l’ordinaire.»

La bête de Caen aurait donc tuée une trentaine de personne en un peu plus d’un an. Elle sera finalement identifiée comme étant un loup, mais un grand mystère plane encore autour de cette histoire; le comportement et l’agilité de la bête ne ressemblant en rien à celle d’un loup commun.

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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeLun 15 Oct - 19:24

Le pari :


Lors d'une soirée bien arrosée, une jeune femme releva le pari d'avaler un têtard.


Quelques semaines plus tard, cette dernière consulta son médecin car elle souffrait de maux d'estomac et de crampes. Son médecin lui fit passer une radiographie et découvrit une grosseur au niveau de l'estomac.


Lors de l'opération pratiquée pour enlever cette grosseur, quelle ne fut pas la surprise du chirurgien, lorsqu'une grenouille sortit du ventre de sa patiente alors qu'il pratiquait l'incision.


Les douleurs de la jeune femme étaient dues à ce têtard, qui se développait dans son estomac.

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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeMer 31 Oct - 11:59

LE SORCIER DU SAGUENAY




Plusieurs centaines d'années avant la découverte du Canada par Jacques Cartier, ce pays était habité par différentes nations et tribus d'Indiens. Une de ces tribus s'était établie sur les bords du Saint-Laurent, à un endroit où ce fleuve est d'une immense largeur, aux environs de la place qui s'appelle aujourd'hui Tadoussac. Ces Indiens étaient les Montagnais, nation bonne et pacifique, vivant de pêche et de chasse.
Pour prendre le poisson, ils confectionnaient de solides filets, tressant à cette fin de longues herbes marines que leurs doigts habiles savaient rendre solides et durables.

Les grandes forêts leur fournissaient le gibier qu'ils tuaient avec leurs flèches ou qu'ils prenaient dans les pièges ingénieux de leur propre invention. Leurs wigwams étaient placés ensemble, par groupes, pour se donner une protection mutuelle contre les loups. Ces groupes de Wigwams formaient autant de petits villages, peu éloignés les uns des autres.

Les loups n'étaient pas le seul danger qu'avaient à craindre les Montagnais : ils avaient pour ennemis une nation appelée « les Géants ». Ces hommes étaient des colosses ! Quelques-uns avaient huit pieds de hauteur. Ils avaient des figures sournoises, cruelles, et de longues dents pointues. On devinait qu'ils étaient cannibales... Cette nation était établie une quarantaine de milles plus loin. Aux moments les plus inattendus, ils remontaient le fleuve en bandes, dans leurs canots d'écorce, atterrissaient à peu de distance des établissements montagnais, fonçaient à l'improviste sur ces paisibles Indiens, en tuaient un grand nombre, et retournaient avec des prisonniers dont on n'avait plus jamais de nouvelles.

À l'époque où se passe cette histoire, il y avait chez les Montagnais une jeune fille appelée Sagnah. C'était une orpheline. Son père avait été fait prisonnier par les terribles Géants, et n'était jamais revenu, et sa mère était morte de chagrin.

Une terrible bataille s'engagea et après bien des pertes de vies de part et d'autre, les Géants se virent forcés de prendre la fuite, mais ils emmenaient avec eux plusieurs prisonniers et parmi ceux-ci, la pauvre petite Sagnah !

Pendant la bataille, la jeune fille s'était blottie au fond d'un Wigwam, un tomahawk dans la main, bien résolue à se défendre, mais deux Géants foncèrent dans la cabane, la désarmèrent, et l'emportèrent comme si elle eût été un petit enfant... Impuissante à se défendre, Sagnah ne perdit cependant pas courage. Sa principale inquiétude était son fiancé, le jeune chef qu'elle devait épouser dans si peu de jours... Était-il, lui aussi, prisonnier ?

Au premier arrêt, on la mit par terre et on lui lia les bras et les jambes. Les autres prisonniers, solidement ligotés, n'étaient pas très éloignés, et elle pouvait les distinguer parfaitement ; son fiancé n'était pas parmi eux.

« Alors, se dit-elle, il va vouloir venir à mon secours et se fera sûrement tuer. Ah ! Si je pouvais lui envoyer un message ! »

À ce moment, sur un arbre, tout près d'elle, un pic, cramponné à l'écorce, frappait le tronc de son bec noir et agitait un peu les ailes, comme pour attirer l'attention.

- Petit oiseau, lui dit-elle, que ne peux-tu voler vers mon fiancé !

À sa grande surprise, l'oiseau se rapprocha et lui dit :

- Donne-moi ton message !

- Comment ? Tu parles, toi ? s'écria Sagnah.

- Oui. Hâte-toi !

- Vole vers mon fiancé, le jeune chef. Dis-lui de ne pas chercher à me suivre. Ma seule chance de m'évader sera la ruse ! Dis-lui d'être aux aguets et d'attendre... Vole, petit oiseau, vole ! L'oiseau s'envola à tire-d'aile, et Sagnah se sentit un peu plus d'espoir au cœur.

« Cet oiseau doit appartenir à quelque fée ou à quelque sorcier ! » se dit-elle.

Au bout de quelque temps, les ennemis reprirent leur route. Elle fut ramassée comme un paquet, jetée sur l'épaule d'un des gros Géants, et emmenée vers les canots qu'ils allaient reprendre pour retourner dans leur pays. Elle ne résista pas, ferma les yeux, et feignit d'être endormie ou sans connaissance...

Après de longues heures, ils arrivèrent enfin au camp des Géants. Les femmes et les enfants de la tribu les reçurent avec des cris de joie. Armés de branches et de bâtons, ils se ruaient vers les prisonniers pour les frapper.

- Qu'on ne touche pas à celle-ci ! cria la Géant qui avait amené Sagnah.

C'était (elle l'apprit plus tard) un des chefs de la tribu, un des quatre frères qui gouvernaient la nation.

- Amenez-la, continua-t-il, dans un wigwam spécial. Je la réserve pour la grande fête qui aura lieu pour célébrer notre visite chez les Montagnais. Quant aux autres prisonniers, je vous les donnerai bientôt pour les faire cuire et les manger... dans huit ou dix jours au plus.

Sagnah frémit... Ainsi, c'était là le sort affreux qu'avait eu son père ! Et c'était celui qu'on lui réservait ? Non ! Cent fois non ! Il fallait, à tout prix, empêcher cette fin atroce ! Sachant qu'elle avait quelque temps de répit, elle résolut de déjouer par la ruse les plans de ses terribles geôliers.

Épuisée, Sagnah, s'endormit. Après un long et lourd sommeil, elle se réveilla au fond d'un wigwam. Deux vieilles Indiennes étaient là, en gardiennes, auprès d'elle.

- Bonjour ! dit Sagnah, avec son plus charmant sourire.

- Où donc te crois-tu, petite sotte, pour avoir ce sourire sur les lèvres ?

- Je n'en sais rien, mais je crois que c'est peut-être le camp de quelque Géant. Un grand combat a eu lieu entre ma tribu et les Géants, et ces derniers m'ont prise et amenée ici.

- Et que penses-tu qu'ils veulent faire de toi ?

- Je ne sais pas, répondit, Sagnah, toujours souriante, mais j'espère bien qu'on va me donner à manger... j'ai une faim terrible !

- Manger ? Sans doute, tu vas manger, encore manger, et encore et encore manger !

- Pourquoi tant manger ? demanda Sagnah en riant.

- Parce que tu es trop mince, trop maigre ! dit la vieille avec un ricanement.

Au bout de quelque temps, on lui apporta de la nourriture.

- Je vous en prie ! dit-elle, déliez-moi les mains afin que je puisse manger, et les pieds aussi, de grâce ! Je ne chercherai sûrement pas à me sauver entourée, comme je suis, de Géants !
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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeMer 31 Oct - 12:00

[color:58f6=violet:58f6]À ce moment, le chef entra et les gardiennes lui demandèrent si elles pouvaient délier la prisonnière, et il consentit en grommelant.

Sagnah, voyant que la nourriture n'était sûrement pas de la chair humaine, prit un bon repas, car elle avait vraiment faim. Puis, elle tressa ses longs cheveux noirs et défroissa sa tunique de cuir. Regardant les Indiennes elle leur dit :

- Suis-je bien ainsi ?

- Bien ? Tu as l'air d'une sotte fille des Montagnais, se préparant à servir de dîner à notre grand chef !

- Non ! dit Sagnah, sans cesser de sourire, je suis sûre qu'il ne voudrait pas me manger, du moins pas tout de suite !

Et, sans paraître du tout inquiète, elle se mit à causer et à rire avec les deux vieilles gardiennes, si bien qu'elles devinrent presque de bonne humeur !

Au bout de quelque temps, elle leur dit :

- Aimez-vous les chansons ? J'en sais de belles que j 'ai apprises chez nous. Et, de sa voix claire et pure, elle se mit à chanter des refrains de son pays.

À ce moment, le chef entra de nouveau mais elle ne parut pas le voir et continua son chant.

La chanson finie, elle se retourna et regarda le Géant.

- Ah ! Tu étais là ? dit-elle, as-tu aimé ma chanson ?

- Comment t'appelles-tu ? dit celui-ci, sans répondre à sa question.

- Sagnah, répondit-elle, et toi ?

- Apprends, jeune fille, s'écria-t-il d'une voix tonnante, que je suis Patitachekao, chef, avec mes trois frères, de la tribu des Géants ! Mon nom, Patitachekao, signifie « Tue et mange », et j'ai l'habitude de faire honneur à mon nom !

- Comme c'est terrible ! Es-tu toujours fâché comme ça ?

- Attention ! Si tu me manques de respect, je te ferai fouetter !

- Oh ! Ne fais pas cela, dit Sagnah, encore souriante, ( mais en réalité tremblante de frayeur), si tu me fais battre, je ne pourrai plus manger... et je vais maigrir !

Personne encore n'avait osé parler de la sorte au chef des Géants, et il se demanda si cette jeune fille ne serait pas une sorcière, déguisée en Montagnaise. Il fit venir ses trois frères, Géants à l'air aussi féroce et cruel que lui-même, et fit causer Sagnah devant eux. Cachant sa terreur, elle sourit bravement à ces méchants chefs et, à leur demande, chanta une de ses plus belles chansons.

Les quatre Géants sortirent du wigwam et tinrent conseil : si cette jeune fille était une sorcière, il fallait la brûler et non pas la manger, et si elle n'était pas une sorcière, pourquoi ne pas la garder et la soigner, et ne la manger que dans quelques mois ?

Sagnah entendit leur conversation et elle résolut de prouver qu'elle n'était pas une sorcière. On la consulta sur différents sujets, on la questionna... Sagnah répondait comme une enfant, et posait elle-même des questions qui semblaient si naïves, que les Géants se dirent : « Elle ne comprend pas suffisamment pour avoir peur, c'est pourquoi elle rit et chante. Ce n'est sûrement pas une sorcière ! »

Les deux vieilles restaient ses gardiennes. Elles lui apportaient sa nourriture, et écoutaient son babil et son chant.

Un jour, le chef Patitachekao entra, encore plus maussade et grondeur que d'habitude. En passant près d'une des vieilles, il lui donna un coup de pied sur la jambe, et la frappa à la figure avec une branche qu'il tenait à la main. Le coup de pied fut si fort que la jambe fut presque cassée, et se tenant le front d'où le sang coulait, la vieille sortit en boitant.

- Chante ! ordonna le chef à Sagnah. Elle commença tout de suite à chanter.

Quand elle eut fini, il lui dit :

- Veux-tu avoir la vie sauve ?

- Oh oui ! dit Sagnah ; vas-tu me laisser retourner dans mon pays ?

- Non ! dit le Géant, mais je puis t'épouser et te faire devenir membre de la tribu.

- Je suis déjà fiançée à un chef de ma propre nation. Si tu es chef toi-même, tu ne voudrais pas me faire manquer à ma parole ?

- Tous les chefs ont été tués à notre dernière attaque, dit-il, ton fiancé a dû être de ce nombre !

Sagnah se doutait bien que ceci n'était pas la vérité, mais elle feignit de croire ce qu'il disait et lui répondit :

- Veux-tu me donner trois jours pour m'habituer à cette pensée de devenir une des vôtres, et chaque jour me laisser faire une promenade en dehors du wigwam ; le troisième jour, si tu m'entends chanter, tu sauras que je suis prête à devenir ta femme !

Le chef y consentit et sortit du wigwam fort satisfait.

L'indienne qui avait reçu le coup de pied revint en boitant à la cabane, paraissant très souffrante. Le bâton du chef lui avait cruellement blessé la tête, et elle avait l'air bien affaiblie. Sagnah lui banda la jambe et lui mit de l'eau fraîche sur la tête, essayant de la soulager ; puis elle s'assit auprès d'elle et se mit à chanter.

Au bout de quelque temps, l'autre indienne sortit du wigwam. Alors la blessée dit à Sagnah :

- Écoute ! Je vais mourir, les coups du chef m'ont tuée ! Je ne verrai pas le jour ! Parce que tu as été compatissante et bonne pour moi, et que tu es si vaillante, si courageuse, je vais te donner deux présents : prends ce morceau de cuir et cette tige creuse. Le carré de cuir te rendra invisible, si tu le places sur la tête, et avec la tige creuse tu peux appeler le bon sorcier de la grande forêt qui a juré d'exercer une terrible vengeance sur toute nation qui mange de la chair humaine ; mais pour les punir, il faut que le bon sorcier les prenne en flagrant délit.

- Où puis-je trouver le bon sorcier ?

- Il viendra à n'importe quel endroit en dehors du camp si tu souffles dans la tige creuse. Ne lui dis rien... Laisse croire que tu vas épouser le chef et partager leur festin... dit la femme d'une voix faible.

Elle se retourna et ne parla plus. Au matin, elle était morte. Ce jour-là, Sagnah partit pour sa première promenade en dehors du wigwam. Après avoir marché un peu, elle mit le morceau de cuir sur la tête et s'aperçut bientôt que personne ne pouvait la voir. Alors elle se mêla aux Géants et ainsi, elle apprit que les prisonnières avaient été tuées et qu'on se préparait à en faire un festin pour célébrer le mariage du chef Patitachekao avec la fille des Montagnais.

Le lendemain, elle sortit de nouveau et, se rendant invisible, elle suivit le chef jusqu'à l'endroit où il se rendait pour conférer avec ses trois frères. Elle découvrit qu'ils avaient décidé de faire une autre attaque sur les villages aussitôt après les noces. Les frères étaient aussi féroces et cruels que Patitachekao ; cependant l'un d'entre eux dit :

- Que ferons-nous si le sorcier de la grande forêt a connaissance de nos festins ?

- Personne ne lui dira, et il ne peut entrer dans le camp sans ce tomahawk magique que j'ai à ma ceinture !

- Qu'en feras-tu pendant la noce ?

- Je ne puis, pour le mariage, le garder sur moi, cela me porterait malheur, mais je vais le cacher sous la peau d'ours qui est dans mon wigwam, de bonne heure demain matin ; je le reprendrai après le festin et jamais le sorcier ne pourra l'avoir !
- C'est bien, dirent-ils, le mariage à midi et le festin ensuite !

Sagnah courut à son wigwam et eut tout juste le temps de redevenir visible, lorsque le chef parut :

- Ta réponse, Sagnah ? dit-il.

- Nous ne sommes qu'au deuxième jour, et tu m'as donné trois jours ! dit Sagnah.

- C'est vrai, répondit le Géant, mais je compte te trouver demain prête et consentante pour le festin de la noce !

Sagnah eut un frisson de terreur, mais sourit bravement et répondit :

- Je crois que tu m'entendras chanter un peu avant midi demain...

Et le Géant partit content.

Le lendemain, au petit jour, Sagnah se rendit invisible et partit vers le wigwam du chef pour voir ce qu'il faisait.

Il n'y était pas, alors elle entra, souleva la peau d'ours, trouva le tomahawk et le cacha sous sa tunique avec la tige creuse. Puis elle se sauva aussi vite que possible jusqu'en dehors du camp des Géants. Là elle redevint visible, le carré de cuir ne lui donnant le don d'invisibilité que dans les limites du camp. Elle prit la tige creuse et souffla dedans... la tige rendit un son rauque et sifflant... Tout à coup, une ouverture apparut dans les branches... un bruissement de feuilles se fit entendre... et le bon sorcier parut !

Il paraissait vieux comme le monde ; ses cheveux et sa longue barbe étaient d'une blancheur de neige ; sa figure annonçait la force et la volonté ; ses yeux étaient profonds et perçants.

- Qui me réclame ? demanda-t-il.

Sagnah se présenta au bon sorcier et lui raconta sa terrible histoire et son enlèvement à la veille de son mariage ; elle lui décrivit les invasions répétées de Géants dans les domaines des Montagnais, les prisonniers enlevés pour être ensuite tués et mangés, et lui parla du mariage et du festin atroce qui devaient avoir lieu le jour même. Le bon sorcier, courroucé mais triste, répondit :

- Les misérables ! Pour les punir, il faudrait que je puisse les prendre sur le fait et hélas ! je ne puis entrer dans leur camp !

- Tu le peux, dit Sagnah, avec cette arme magique ! Prends-la et, de grâce, agis au plus vite ! Dis-moi, vais-je être obligée d'épouser ce monstre ?

- Quand doit avoir lieu le festin ? demanda-t-il.

- La noce doit se faire à midi et le festin ensuite !

- Lorsque tu donneras ta réponse, tantôt, tu diras : « Le festin se fera, la noce suivra. » Il ne faut pas te laisser persuader autrement et, sois sans crainte, je te sauverai... et je punirai les coupables ! ajouta-t-il avec colère.

Sagnah s'enfuit vers le camp ; se rendant invisible, elle ne craignait pas d'être poursuivie. Elle atteignit son wigwam, se rendit de nouveau visible et se prépara pour la noce.

Lorsqu'elle fut prête, elle se mit près de l'entrée et, pensant à son lointain fiancé, elle se mit à chanter un beau refrain d'amour. Patitachekao arriva avec ses trois frères, anxieux de connaître sa réponse :

- Sagnah, que dis-tu ce matin ?

- Le festin se fera, la noce suivra, dit Sagnah.

- Non, la noce se fera d'abord ! dit le chef.

- Pourquoi ne pas commencer par le festin ? dit Sagnah en souriant. Nous serions ensuite si joyeux et si bien disposés, et de bonne humeur pour la noce !

Ils consentirent tous les quatre et à midi on vint chercher Sagnah ; tout était prêt... Les Géants étaient assemblés en dehors, pour le festin. De grandes chaudières d'eau bouillante avaient été préparées pour recevoir les morceaux de jambes et de bras des malheureux prisonniers. Les futurs mariés furent placés aux sièges d'honneur et les trois frères étaient auprès d'eux.

Lorsque l'horrible cuisson fut terminée et que l'on commença à servir les mets, Sagnah eut un frisson de peur : « Si le sorcier ne venait pas ?... Qu'arriverait-il ? »
Tout à coup, une clameur épouvantable retentit, la terre trembla et, au milieu de la stupeur générale, le sorcier apparut ! Dans chacune de ses mains il tenait une énorme masse de pierre. D'une voix semblable au roulement du tonnerre, il leur jeta ces terribles paroles :

- Misérables mangeurs de chair humaine ! Bien souvent je vous ai avertis ! Vous alliez encore faire un de vos horribles festins ! Écoutez-moi ! Mon pouvoir vous empêche de bouger, mais vous pouvez m'entendre... Jamais plus vous ne commettrez ce crime atroce ! Ma malédiction va vous atteindre et ce sera pour toujours ! Votre tribu va être anéantie, vos wigwams détruits, la terre même où vous avez vécu va disparaître !

Les Géants semblaient pétrifiés... tremblants de rage, ils étaient incapables de bouger et de crier.

- Sagnah, continua le sorcier, hâte-toi de fuir ce camp maudit ! Cours, fuis ! En dehors de ces limites de malheur, tu trouveras du secours !

Sagnah, s'enfuit, sans oser se retourner, et, en peu de temps, elle parvint à sortir du camp. Là, à sa grande joie, elle trouva son fiancé avec une troupe de guerriers.
Il avait reçu, par un pic enchanté, un message du bon sorcier, après en avoir reçu un de Sagnah, de la même manière, quelque temps auparavant. La nuit suivante, une grande tempête se déchaîna et un terrible tremblement de terre ébranla cette partie du pays.

Dans les villages des Montagnais, aucun dommage ne fut causé par la tempête, mais une quarantaine de milles plus loin, de grands changements avaient eu lieu. Le sorcier avait poursuivi de sa malédiction la perfide et cruelle nation des Géants. Là où Patitachekao avait vécu se dressait un rocher géant, là où était le wigwam de ses trois frères se dressait un autre rocher géant, à triple sommet et, au pied de ces rochers gigantesques, roulaient les masses fougueuses d'une rivière en colère, dont les flots semblaient recouvrir un abîme sans fond...

La tribu des Géants, leurs wigwams, leurs villages n'existaient plus... tout avait disparu sous la malédiction du sorcier de la grande forêt.

Environ un an plus tard, Sagnah et son mari se rendirent un jour dans cette partie du pays pour voir les transformations qu'avait opérées le tremblement de terre. Ils remontèrent en canot la nouvelle rivière et, comme ils passaient près du premier gros rocher se dressant comme un colosse en sentinelle dans la rivière l'Indien dit :

- Regarde, Sagnah !

Et le rocher répéta :

- Regarde, Sagnah !

- Le chef des Géants ! murmura Sagnah à mi-voix.

Puis, lorsqu'ils virent l'autre rocher avec le triple sommet, Sagnah dit :

- Les trois frères !

Et le rocher répéta :

- Les trois frères !...

Leur canot glissait rapidement sur les eaux sombres de la rivière inconnue, et ils revinrent en sûreté dans leur village.

- Il faudra appeler cette rivière « Sagnah », en souvenir de ta terrible aventure, dit le jeune chef.

Ils vécurent heureux pendant bien des années. Leurs enfants apprirent l'histoire du rapt de leur mère par le chef d'une tribu maudite, et ils appelaient toujours la rivière qui provenait de cette époque, la rivière « Sagnah », comme leur père le leur avait appris.

Plus tard, les colons français et les chasseurs appelaient cette rivière Sagnah ou Sagnay et, finalement, elle devint Saguenay, comme nous la nommons aujourd'hui. Mais, aucun de ces voyageurs ne savait que les deux énormes rochers, s'élevant à une hauteur de deux mille pieds au-dessus de la masse des eaux, étaient les chefs de la cruelle nation cannibale que le sorcier avait transformés en Géants de pierre.

Même de nos jours, ils demeurent immuables et gardent à jamais les flots sombres du Saguenay, mais nous leur avons donné d'autres noms : nous les appelons le « cap Éternité » et le « cap Trinité ».
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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitimeVen 28 Mar - 12:22

Voila j'aime bien cette vidéo alors je veux vous la faire partager:


http://fr.youtube.com/watch?v=GazLMiFuhkY
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MessageSujet: Re: Féeriques, légendes et mythes   Féeriques, légendes et mythes Icon_minitime

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