Electrochoc ( âmes sensibles, s'abstenir! )

Trames du destin:

Elles sont trois disent les légendes. Elles sont trois disent les souvenirs. Elles sont trois. Trois pour filer le Destin, trois pour le tisser, trois pour le trancher.

Et pourtant elles sont cinq.

Une repose dans les eaux de Mimir, la dernière est enfermée.

Et dans les flots d'une rivière je l'ai vu. Je l'ai vu une première fois. Femme bleue aux cheveux filants, serpent d'eaux aux reflets mouvants. Etendue elle reposait. Et en eaux ses cheveux se changeaient. D'elle émanait le calme et la paix, l'immobile souffle du monde, l'attente éternelle, le silence préservé.

Pourtant elle s'est éveillée. Je l'ai revu un soir. Un de ces soirs où étendue dans mon lit je n'arrive pas à trouver le sommeil, et comme toujours dans ces moments là, des milliers d'images défilent devant mes yeux.
Je l'aurais reconnu entre toutes. Elle était là, la moitié de son visage bleu-vert était écorché. L'autre restait normale mais son oeil bleu sombre était exorbité. Comme si elle me regardait... Ses mains se tendaient derrière elle...

La quatrième soeurs est éveillée. Des changements nouveaux vont venir. On les sent déjà. On les sent dans l'Air, dans l'Eau, la Terre, le Feu.

Et les arbres le disent.
Le silence du monde le chante.

Tout va changer. Les anciennes puissances reviennent.
Et cela sera.

Nous vivons des temps bien durs, et beaucoup ne le sentent pas.
Nous vivons des temps bien durs auxquels tous ne survivront pas.
Je vois les vagues venir et les nuages s'efiler.
Je vois le noir devant moi, comme une lame affutée et je sens sous mes pieds les palpitations de la terre.

Nous vivons des temps bien durs et la Chasse Sauvage
Cette année déferlera, emportant tout sur son passage.

Je ne sais comment vous le dire, je ne sais comment vous prévenir.
Gardez l'oeil ouvert, et l'oreille aux aguets. Cette année les passages ne sont pas sûrs.

J'ai dans ma mémoire trop de scènes que je vois revenir. Et je vois le miroir se craqueller, et les esprits qui veulent entrer.
Je vois, un temps de noirceur et de chagrin, un temps de doute et de larmes, un temps malsain et sans espoir. Un temps où le soleil ne reviendra peut-être pas.

A Yule, restez près d'une source de Lumière et ne traînez pas dans les Portes...
Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ca, mais ...

Le texte suivant est tiré du récit intitulé La Seconde Bataille de Mag Tured. C'est une prophétie que fit Morrigane pour les siècles à venir.

Tristement actuel...

Je verrai un monde qui ne me plaira pas :
été sans fleurs,
vaches sans lait,
femmes sans pudeur,
hommes sans courage,
captures sans roi,
arbres sans fruits,
mer sans frai,

mauvais avis des vieillards,
mauvais jugements des juges,
chaque homme sera un traître,
chaque garçon un voleur,

le fils ira dans le lit du père,
le père ira dans le lit du fils,
chacun sera le beau-frère de son frère,

un mauvais temps,
le fils trahira son père,
la fille trahira sa mère.

C'est beau la vie.

Toute ces chairs étalés partout, tous ces visages imbus d'eux même croulant sous la peinture corporelle, les hardes noires et des carcasses montées sur leurs échasses.

Vénérant le Dieu de la Bière.

Toutes ces chattes en chaleur ne désirant que la violence d'un sexe défoncant le leurs, tous ces seins en alerte demandant à être pelotés. Ces faces de lune hébétées tels des veaux conduits à l'abattoir.

Vous êtes belles à montrer vos os cliquetants, vos bonnets rembourrés à faire pleurer une nourrice, vos corsets trop serrés débordants de graisse.

Elles sont belles vos exhibitions de hardes, de cuissots et de breloques, de tatouages, de cadavres de bouteilles et vos mimiques pitoyables.

Vous remplissez votre vide d'alcool, vos cavités de foutre, vos cerveaux de drogues, vos placards de conneries. Absence, vide.

Ca se montre, ca se congratule, ca se bisoute, ca s'encule joyeusement, dans les rires et le politiquement correct de l'underground.

Oui, c'est beau. C'est beau comme un cadavre putréfié, beau comme la décadence de Rome.

C'est beau comme du purrin étalé sur un champ de mort.

C'est beau comme le meurtre.

C'est magnifique Huhuhu

La Mort

Vaste sujet. Sensible aussi. A notre époque il n'est pas toujours bien vu de parler d'Elle comme si elle était partie intégrante de note quotidien, et pourtant, elle en fait partie indéniablement.

Quoi de plus naturel que de naître? Quoi de plus naturel que de mourir?

Oui, je l'admet, c'est triste pour ceux qui restent. Je sais. Je sais que ca fait mal, terriblement mal de voir une personne que l'on aime mourir. On se dit parfois que si c'était possible, on l'empêcherait de mourir ou alors on la ramènerai...
Au risque de choquer, non en fait j'en ai rien à foutre de choquer, je crois que c'est pas une bonne idée. C'est possible de retenir une âme dans un corps, oui c'est faisable. Seulement la personne ne revient jamais pareille. Et là, vous pouvez un jour, regretter votre décision.

Parle-t'elle en connaissance de cause? A votre avis...

Je ne considère pas la Mort comme quelque chose de monstrueux, pas plus que je ne suis d'accord avec les "La Mort est belle" etc...
Je crois que la Mort est ce qu'elle est. Nécéssaire. Fatidique, même si on finit par renaître (ou pas, ca dépend). Elle s'en cogne d'être adulée ou haï. Elle vient quand c'est l'heure. Quand la Troisième des Anciennes coupe le fil.
Quoique je suis certaine que l'on peut négocier avec Elle. En y mettant les formes. Et en ayant quelque chose de cher à perdre...

Et cette société occidentale hypocrite m'énerve.

On présente souvent aux enfants soit la Mort comme quelque chose d'épouvantable (combien d'enfants se réveillent la nuit en pleurant d'angoisse en hurlant qu'ils ne veulent pas mourir) soit comme quelque chose de honteux.

La honte.. mais oui bien sure, qu'est ce qu'il y a de honteux à parler de la Mort et de mourir? On parle bien de la naissance à tort et à travers alors pourquoi pas de la Mort?
IL y a une cinquantaine d'années, ca ne se faisait pas de dire et de montrer que l'on était enceinte, par contre la Mort n'avait rien de honteux. Je sais pas si c'est l'effet pervers de la médicalisation ou quoi mais maintenant c'est l'inverse.

Il faut plus dire "mort" il faut dire "décédé", ca change quoi pour le gars dans son cercueil?
Rien.

C'est parce que c'est moins brusque, moins brutal... ben voyons. On peut montrer des films où on voit des enfants se faire violer ou subir des sévices sexuels, des gens se faire décapiter, des agonies filmées en direct, on déballe ses histoires privées à la TV et on peut pas dire "mort"???

On n'est pas sorti de l'auberge...

Et la Mort qui se joue de tout
Et la Mort qui grince

La Mort qui se rit de vous
La Mort qui vous évince

Et sa danse, immuable
Et sa danse intenable

La Mort qui se joue de tout
La Mort qui se rit de vous...

Ouf...Mélusine tu m'épattes là Smiliiinng!

C'est vraiment...indéscriptible comme texte quoi tellement c'est fort!

Il est partout. Il tisse, il parcoure vos esprits, vos coeurs, vos relations.
Il est là en silence, maitre silencieux, peuplant vos cauchemars.
IL vous endort lentement, sournoisement. Vous paralysant, comme une araignée qui englue sa proie avant de la dévorer.

On ne s'échappe jamais de ses filets. Jamais. Vous restez marqués à vie.

Eloignez-vous.
Fuyez.
Sauvez-vous pendant qu'il est encore temps.
Avant que la machine infernale ne s'ébranle.

J'en ai vu tomber des personnes entre ses griffes.
J'en ai vu couler des larmes.
J'en ai vu des blessures infligés de ses forces.
J'en ai vu des destins brisés par son étreinte.

Il sera là.
Il l'a juré.
Il l'a promis.

Il sera là où vous ne l'attendez pas.
Il arrive. IL se prépare. En silence. L'agonie.
Faite seulement attention où vous posez vos pas.

Mais qui est-Il?

Il c'est Gunthar et je serais à ses cotés, le jours de vos chatiments.........

Excellent ma fée, les autres sont maintenant avertis... Rolling Eyes

N'as-tu jamais vu la lumière du jour?
Un bleu sombre s'éveille dans le crépuscule
Cependant, mon destin semble si gris

Et maintenant que mon coeur doit rester
Seul quand la Chute s'annonce brillante
N'as-tu jamais vu la lumière du jour?

Mort, le seul amour, passe au long de ce chemin
Peur, peur dans mon âme quand le Sang se battra
Cependant mon destin semble si gris.

Etoiles et ciel passeront au loin
Et si tendre sera la nuit
N'as-tu jamais vu la lumière du jour?

La fin du monde, Oh laisser
Mes yeux oublier le Signe
Cependant mon destin semble si gris

Douces sont les ténèbres. Cela se peut.
Tombant dans la mer, les ombres voleront avec les gens
N'as-tu jamais vu la lumière du jour
Cependant mon destin semble si gris.

Mystère du temps, tic tac secrets respirent colère.

Un mois Novembre parsemé de souvenirs

Etoiles de cendres contraintes à mourir.

Et de ses petites pupilles porcelaines,

Morcelées d'une mélancolie malsaine

Se terrent dans un infini couloir

Terrifiant les portes de son intime mémoire.
Telle la rose noire, ferme souvenir espoir

Poupée déploie ses ailes, noeuds malicieux se mèlent.

Pensées troubles de l'enfant,

Face au miroir brisé

Elle recolle le puzzle abimé.

Un chuchotement avoué,

Mon reflet est tel celui de cette Fée

si triste, térrifiée et chamboulée

Vrac

Meme si les etoiles m'abandonnent comme une fleur du mal.
Je m'envole me déboussole dans un ciel idéal.

Telle une fée dont le corps se brise et se rebelle
Son amour m'attire jusqu'au délire plus loin dans l'irréel

Meme si le cristal me prédit un avenir fatal
Pour survivre, je veux le suivre ou nos jours se dévoilent

Je suis la magie née d'une fleur dans le coeur de satan
Je ris, je guéris vos peurs depuis la nuit des temps.

J'aime respirer l'univers
J'aime la folie infinie

Mon amour, je te dois mes pouvoirs mon savoir et mes émotions
Tu m'a appris a voir dans le noir et les illusions

Même si ton destin n'est pas de te fondre avec moi dans l'ombre des forets.
Promet qu'a la fin du combat, tu me devoilera ton tout dernier secret.

Au fond de mon regard, on verra toujours l'éclat de ton nom.
Et quand je serai dans la pénombre mes pupilles réveleront ton nom.

La terre j'aime qu'elle tourne à l'envers
j'attire les serpents dans vos coeurs
Le pire peut vous rendre meilleur

Passer, dépasser vos limites
Le mal a des vertues maudites
le corps et l'esprit ne font qu'un
Souffrir vous apporte plus loin.

On dit que je dévore que je détruie tout ceux que j'adore
Mais au dela du mauvais sort
Grace à mes défis vous serez plus fort.

Sortez du profond de vos rêves
Suivez le diable en tenue d'Eve

Araignée du matin
Tu dois te préparer au chagrin
Ta journée n'y verra peut être pas poindre son nez
Mais saches qu'un avenir proche va te rattraper
Car, perfide, cette araignée là, le moment venu,
Te piquera, là ou cela te fera mal, c'est prévu
Son échéance tombera, comme une étape planifiée
Tu n'échapperas pas à cette destinée …….

Araignée du soir
Dans l'air flotte l'espoir
Ta nuit sera légère, le monde t'appartiendra
Ton lendemain tiendra ses promesses
Tout le possible à envisager, à toi le couloir
Ou toutes les portes ouvriront leurs bras
Alors profite de cette opportunité
Emporte ton plus grand cabas
Afin de te goinfrer de prospérité…...

Cette chose impalpable, étrange et pénétrante,
A laquelle tu adhères sans en saisir le sens.
Cette chose enfouie au plus profond de toi,
A laquelle tu t’adresses chaque jour, chaque nuit.
Cette chose attentive à tes forces contraires,
A laquelle tu voudrais t’unir, te fondre ou t’affermir.
Cette chose insondable qui gouverne tes joies,
Tes élans, tes émois, dont tu quêtes la lumière,
De l’aube au crépuscule.
Cette chose innommée et pourtant espérée,
Entrevue, désirée, à laquelle tu dénies tout pouvoir,
Toute vérité blessante,
Toute entrave à subir et toute honte bue
Au seuil de tes combats.
Cette chose intangible que nul tourment n’éteint,
Que toute larme émeut, que tout destin inspire,
Que toute douleur éveille et toute erreur absout.
De laquelle tu n’attends ni le bien ni le mal,
Ni le chaud ni le froid,
Ni le doux ni l’amer, les senteurs océanes
Et les marais obscurs,
Les soleils flamboyants et les hivers livides,
Les certitudes ancrées et les doutes à connaître.
Cette chose immuable, présente à chaque instant,
Du cri de la blessure au déchirement final,
Présente à tout moment, dans ta chair, dans ta voix,
Dans tes gestes, dans tes peurs,
Dans tes moments d’extase, de folie,
D’égarement, dans tes moments d’absence,
Dans tes moments d’errance.
De tout temps ignorée, honnie ou détestée,
Rejetée, bafouée, humiliée, décriée.
A laquelle tu refuses toute envie, tout regard,
Tout droit de servitude ;
A laquelle tu n’accordes ni répit ni repos,
Ni abri ni refuge, ni rumeur ni tumulte,
Ni patience ni souffrance, ni envie ni désir,
Ni éclat ni écrin.
Cette chose enfouie que l’on découvre un jour,
Au détour d’un regard, au croisement de nos routes,
A l’aube d’un jour nouveau, au cœur des habitudes,
A l’orée des promesses, à l’aune des ivresses,
Des passions, des tendresses.
Du fracas du big-bang au murmure des étoiles,
Cette chose est en toi, cette chose est en moi

Mai Qu'elle est cette chose, à votre avis?

Flocon de neige
La fée Demantia est née
Feu fou ou froufrou

Floralies qui rient
Crocus iris hibiscus
Hi-hi-ha-ha-hi

Fée fin flocon
Demantia flotte en l’air
Feuille de fenouil

Flic flac floc fontaine
Fleur d’eau nymphéa fleuri
Fauvette en fête

Coccinelle cannelle
Hirondelle toujours belle
Petite mirabelle

Grizzly gros ours gris
Guili-guili viens ici
Grisbi vaut ta peau

Des biscuits au gingembre
En cadeau de fête

Elle est assassine, silencieuse et furtive.
Au départ, elle est cachée, elle dort comme un loir.
Son souffle, vous le sentez sans pouvoir la voir.
Elle est rapide et met les gens à la dérive.

Elle peut être belle, violente ou naturelle.
Certains, en la défiant, font preuve de bravoure.
D'autres sont pris dans un voyage sans retour.
Parfois, on la trouve reposante et éternelle.

Elle est celle qui vous perce le coeur par la tristesse.
Ce spectre rit de nous et vit de nos faiblesses.
Car elle ose vous retirer vos êtres chers !

Elle est ce sinistre squelette armé d'une faux
Maintenant, on sait que la mort vient que trop tôt.
Elle pénètre dans les maisons, devient votre seule compagnie et vous tue !

Eux, Elle et Vous

Eux, ont une vie si joyeuse
Eux, ont connus de nombreux plaisir
Eux, ont un avenir
Eux, ont des rires
Eux, vont vivre leur Amour
Eux, ne voyent pas la chance qu'ils ont !

Elle, ne demande qu'à vivre sans souffrir
Elle, a due se battre pour exister
Elle, désormais doit se battre pour rester en vie
Elle, part chaque jours vers sa dernière demeure
Elle, devient de plus en plus amère
Elle, son coeur se glace et son âme se remplit de haine

Elle vous haïe !!!
Oui, Vous avec vos vies bien rangées
Oui, Vous avec vos complaintes infantiles
Oui, Vous avec votre bonheur débordant
Oui, Vous avec vos petits malheurs insignifiants
Oui, Vous avec la vie devant vous

Elle Vous haie
Elle Vous envie !!!!

Eux, Vous, la vie
Elle, en sursie

Voyageur Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 09/12/2007

Tu te lèveras

T’appuyant, tu es hésitante,
Pleurnichant, mais battante,
Ô femme, tu te lèveras.
Tu as souffert, un peu trop subi
Tu as accepté, oui…
Mais femme, tu te lèveras.

Il n’est rien qui enlève à la femme
Sa grandeur et sa force d’âme
Car c’est un être immortel
Qui survivra au cours des siècles.

Regardant, et fixant les gens
Bête sauvage mais si lente
Ô femme, tu te lèveras.
Tu ne sais pas, pas comment t’y prendre
Maladroite en silence
Mais femme tu te lèveras.

Femme, pure, tu te lèveras !
Femme forte, tu te lèveras !

Voyageur Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 09/12/2007

A toi mon Amie

Ma plume s'endort aujourd'hui,
Les mots d'or, deviennent d'argent,
Pour quelles raisons ainsi est la vie,
Parfois je ris, je pleure souvent,

On dit joli tout ce que je compose,
Dans mes écrits, alors parfois j'ose,
Melanger sensuel et émotions,
Pour déclencher quelques frissons,

Mais parfois, la plume se fait distante,
Quand ma joie de vivre devient absente,
Et dans ces moments là, ou je n'écris pas,
Je me retrouve seule, à pleurer sur moi,

Pourtant j'ai conscience qu'il y a en ce monde,
Bien plus malheureux que je ne suis,
Alors l'amitié toujours féconde,
Apporte une étincelle dans mes nuits,

Je ne pleure plus sur mon sort,
Je suis grande maintenant,
Même si parfois quand je m'endors,
Les larmes glissent doucement,

Douce nuit à vous mes amies,
Plume ou clavier toujours fidèles,
Qui répondez à mes envies,
Et qui parfois faites la belle ...

Déborah-Hiniel